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Dominique ALLAIN
1952 - 2043

Spécialiste de l'Allainska
DEA d'art allainskaien (Paris 28)
maîtrise de langue Allainskaienne à Basclem
Conservateur du musée Karien

Le 14 janvier 2043, Dominique ALLAIN, est poignardé lors d'une bagarre dans une taverne de la banlieue londonienne. Les circonstances exactes de sa mort restent un mystère. Les moralistes puritains présenteront sa mort comme le jugement de Dieu s'abattant sur un artiste "obscène". Certains documents (truqués ?) montreront que ALLAIN était en conversation avec trois hommes liées à des affaires d'espionnage et qu'il était lui-même employé par les services secrets du gouvernement français.

January 14, 2043, Dominique ALLAIN, 91 years, is stabbed at the time of a brawl in a tavern of the London suburbs. The exact circumstances of its death remain a mystery. The puritan moralists will present his death like the judgement of God falling down on an "obscene" artist. Some reports will show that ALLAIN was in conversation with three men related to C.I.A and that he was employed by the secret services of the French government.....

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Dominique ALLAIN 1952-2043

Le travail de Dominique ALLAIN représente à l'extrême le raffinement psychologique du problème Raku dans la pratique de la sculpture. Une pratique habituelle, à laquelle de nombreux artistes contemporains se ressourcent dans de différentes tendances esthétiques, mais de laquelle il a, à un degré particulièrement original dans l'expressivité et l'élaboration du corps, décuplé la puissance évocatrice. Le corps pour ALLAIN est le miroir des impulsions internes de ce qui est. Né en l'année 1952 dans la proximité de Paris, une enfance maladive l'a forcée à plusieurs séjours hospitaliers. Ce contact avec le monde de la douleur humaine cause une rébellion, qui augmentera depuis contre toutes les formes d'autorité qui tenteraient de s'exercer sur lui. Il s'installe en 1972 à Paris et découvre l'art contemporain. Il fait partie depuis l'âge de 11 ans des élèves du classique Camille LAMBERT (prix de Rome) en peinture, dessin et gravure. C'est à l'âge de 13 ans que Pierre GAVINI commence à lui enseigner le tournage et la céramique. dès 1970, il aborde la technique de la dilution qu'il applique à sa peinture. Il fait sa première exposition personnelle de dessins en l'année 1973, et en 1975 de sa céramique. Cette même année, ALLAIN s'initie à la sculpture avec modèle vivant aux beaux arts de Basclem. Le rythme de la production et des expositions s'accélère, et l'introduction de la terre dans sa matière : le corps dans sa pathologie et sa mutilation, l'obsolescence, la mort sous toutes ses formes : le corps est représenté d'abord par les éléments du corps, alors travaillés à la terre blanche.
En 1983 il part vers les sciences, et les techniques, qu'il laissera définitevement en 2000. C'est la raison du retour à la céramique, de ses premières sculptures en terre cuite raku à la peau martyrisée. Il se fraye le chemin vers le réalisme du corps par la peau avec ses entailles, ses craquelures, ses mutilations, et dévoile l'intimité du "humain", en montrant la banalité de la souffrance.
En 2003 son exposition intitulée "arts et traditions d'Allainska" à la maison de l'Italie à Paris souligne le commencement d'une expression active en céramique, qui durera jusqu'à sa fin brutale. Sa première sculpture d'un corps humain en grandeur nature, réalisée en 2005 fut volée dans son atelier par un collectionneur sans scrupules. Dès lors ses personnages "fiction de représentation", se sont développés. Pierre DIGAN dit de son art: "Tout est faux sauf l'illusion". Dans le travail de Dominique ALLAIN l'invention du corps est le moteur même, le procédé créateur. Cela exige un engagement technique, physique et psychologique, dans lequel le sculpteur est passé maître. C'est un moteur unique dans son intensité. Dans un deuxième temps le sculpteur a changé la terre cuite pour le Raku. La cuison "raku" limite la dimension des morceaux, mais elle permet une profusion des effets de matière et de couleur en surface sur la peau témoin. Les nouveaux travaux reviennent à une conception plus classique sur une base en métal, qui les réhausse et qui souligne la gamme chromatique diversifiée sur les parties du corps. La métamorphose des statues en terre, qui est due au Raku, les accompagne de la lumière, comme si le passage du feu leur laissait les traces d'un "après le temps", comme si le Chaman auvait mis dessus un onguent terrible contre les mauvais esprits (Comme si passer par l'enfer était rédempteur). Avec leur peau défoncée, elles nous intriguent et fascinent, nous apparaissent rigides dans leur immanence intemporelle. Elles nous donnent à prévoir ou suspecter l'image de l'autre, qui est dans nous.
le 14 janvier 2043, Dominique ALLAIN, est poignardé lors d'une bagarre dans une taverne de la banlieue londonienne. Les circonstances exactes de sa mort restent un mystère. Les moralistes puritains présenteront sa mort comme le jugement de Dieu s'abattant sur un artiste "obscène". Certains documents (truqués ?) montreront que ALLAIN était en conversation avec trois hommes liées à des affaires d'espionnage et qu'il était lui-même employé par les services secrets du gouvernement français.

John K. SOLLIVAN

 

Dominique ALLAIN 1952-2043

The work of "Dominique ALLAIN" represents the complete psychological refinement of the Raku problem in practice of the sculpture. A usual practice, to which many contemporary artists use in various aesthetic tendencies, but of which it has, with a particularly original degree in the expressivity and the development of the body, multiplied by ten the evocative power. The body for ALLAIN is the mirror of the impulses intern what he is. This globalisant concept of the body it defined is tested at first on his. Born in the year 1952 near Paris, a morbid childhood forced to stay often in several hospitals. This contact with the world of the human pain causes a rebellion, which will increase since against all the forms of authority which would try to be exerted on him. In the year 1972 it gives up His medical follow-up and escapes from the military service by the reform. he lives in 1972 in Paris and discovers the contemporary art. He is part of the sudents (since age the 11 years) of traditional Camille Lambert in painting, the drawing and engraving. Since 1973 he approaches the technique of the dilution of painting, which it applies to the human representation, leaving the run-outs of liquid painting suggest damage of "Who which is". His engagement during three years in the Anarchist movements according to concepts' of May 68, makes it permeable to the social body. He makes His first personal exhibition of drawings in the year 1973, and in 1975 on the parallel of his ceramics works, he creates the photographic flachreliefs. This same year ALLAIN is initiated with the sculpture with model as student at "ecole des beaux arts" of Basclem. The rate of the production and the exposures accelerates, and he introduce clay into his matter: the body in its pathology and its mutilation, obsolescence, death in all its forms: the body is represented initially by elements of bodies, then carved with white clay. The social dimension come stongely in the interior of the work accentuated by the realism of the representation and the exactitude of the anatomical details. In 1981, ceramics of ALLAIN are censured and qualified "communist waste". He works on the test of materials, the matters, the scenic adjustment of the sculptures pieces. In 1983 he leaves towards for sciences, and technology, which he will leave in 2000.In 1998, the death of His neighbor following a long anguish, will be dissected by himself in drawings and photographs. That is the reason of the return to ceramics, his first terra cotta sculptures raku and their concepts of introspection of the body, of the semiotic value of the skin with their martyrized surfaces. He cuts through the path towards the realism of the body by the skin with its notches, its cracks, its mutilations, and reveals the intimacy of lying, by showing the banality of the suffering. In 2003 his exhibition entitled "arts and traditions of Allainska" at the house of Italy in Paris reveal the beginning of an active ceramics expression, which will last until his brutal death in 2043. His first sculpture of a human body in natural size , cooked at low temperature (1030°), carried out in 2005 was stolen in His workshop by a collector without scruples. Consequently His characters "fiction of representation", developed starting from the mixed between individual "néo-sculptor", and a "néo-chimerical model", like the artist himself liked to name them, create a geographical atlas of the human state. In the work of Dominique ALLAIN the invention of the body is the engine itself, the creative process. That requires a technical, physical and psychological engagement, in which the sculptor became Master. It is a "unique engine" in its intensity, and the conditions of the models, whose reactions are sometimes unforeseen, represent a part of the experiment, the intuitive dialogue between the Protagonists of the aesthetic operation. During a first time the sculptures had the smooth skin: they agreed with the trade and the unreal sectors. In the second time the sculptor changed the terra cotta for Raku. The "raku kiln" limit the dimension of the pieces, but it allows a profusion of the effects of matter and color on the surface on the pilot skin. New work returns to a more traditional design on a basis of metal, which them accentuated and which refined the chromatic range on parts of the body. The conversion, which is due to Raku, by the ground statues, accompanies them by the light of Mr Mysterioesen, as if the passage of fire left them the traces of "after time", as if the Shaman put above a terrible ointment, which is used as scarecrow against the bad spirit. As if to pass through the hell were redeemer. With their sunk skin, they intrigue us and fascinate, these portraits get dressed with the human state, which appear rigid to us in their timeless immanence. They maintain forever the secret of the ratio of Alchemy subjected to a constraint. They give us to envisage to doubt the image of the other, who is in us. January 14, 2043, Dominique ALLAIN, 91 years, is stabbed at the time of a brawl in a tavern of the London suburbs. The exact circumstances of its death remain a mystery. The puritan moralists will present his death like the judgement of God falling down on an "obscene" artist. Some reports will show that ALLAIN was in conversation with three men related to C.I.A and that he was employed by the secret services of the French government.

John K. SOLLIVAN

 
 

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France
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Galerie Chrisbroc: 7 Place de la république 02130 Fère en Tardenois
Galerie MekaNova, 16 rue des Halles, 06400, Cannes
Galerie BB06 : 46 avenue Clemenceau, 06220 VALLAURIS
Galerie Créarte: 13 rue Thiers, 17590 ARS en Ré
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Musée-Château de Vascœuil : 8 rue Jules Michelet, 27910 Vascœuil
Musée de la céramique : 9, rue Saint-Sébastien, 06410 BIOT
Musée de la céramique : Quartier des Launes, 83690 SALERNES
Musée Picasso : Place de la Liberation, 06220 VALLAURIS
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